Le Guide du Bien Etre du Cheval et du Cavalier
Bienvenue dans Le Guide du Bien-Être du Cheval et du Cavalier, un projet inédit imaginé par Le Mag'Equestre. À travers des rencontres captivantes avec divers professionnels du monde équestre, ce guide vous invite à découvrir les visions, les questionnements et les approches qui façonnent aujourd’hui l’univers de l’équitation. Vous y trouverez des réponses aux préoccupations contemporaines et des perspectives enrichissantes sur le lien entre cavalier et cheval. Conçu pour marquer les esprits, ce reportage s’inscrit dans une démarche ambitieuse : apporter des solutions concrètes et innovantes pour un épanouissement mutuel, où le bien-être et l’harmonie sont au cœur de l’expérience équestre.
LE POLE MATERIEL


MORGANE PELLEGRINELLI - SADDLE FITTER
Pouvez-vous vous présenter ?
Bonjour, je m'appelle Morgane Pellegrinelli et je suis diplômée de la formation Ergonomie Équestre 2020. Mon parcours vers le fitting, ne semblait pas évident au départ et a été déclenché par mon premier cheval. C’était un Pur Sang au garrot long et saillant. Ayant une formation d'ingénieur en logistique et une approche très pratico-pratique, je ne comprenais pas pourquoi il était si difficile de concevoir une selle adaptée qui ne touchait pas son garrot. Certains selliers étrangers proposaient des solutions qui me semblaient à la fois logiques et ergonomiques.
Entre 2011 et 2012, j'ai fait appel à des saddle-fitters pour obtenir des conseils, et j'ai finalement rencontré Eugénie Cottereau. Quelques années plus tard, j'ai décidé de me former auprès d'elle, initialement pour satisfaire ma curiosité personnelle. Nous avons ensuite travaillé ensemble chez Ergonomie Équestre, et cela fait maintenant plus de quatre ans que je suis sur le terrain.
Pour commencer, parlons du matériel. Comment choisir une selle ?
La base est de sélectionner un arçon dont la forme est compatible avec le dos en mouvement du cheval, ainsi qu'une arcade qui correspond à sa morphologie dynamique. C'est l'arçon qui doit être adapté, et non seulement les panneaux, qui sont des réglages fins.
Ensuite, mais tout aussi important, il faut que le siège convienne au cavalier ou à la cavalière. Il est inutile d'adapter la selle au cheval si le cavalier la déséquilibre parce qu'il ou elle ne s'y sent pas à l'aise, par exemple en s'asseyant trop en arrière.
Il est crucial que la selle convienne au couple cavalier-cheval. C'est le défi majeur, sauf dans le cas des chevaux de club, où je choisis la meilleure selle théorique pour le cheval.
Un dernier point essentiel est que la selle doit être modifiable. Les chevaux changent constamment, et la taille de l'arcade influence fortement leur locomotion ainsi que l'équilibre du siège. Il est donc important de pouvoir adapter la selle tout au long de la carrière du cheval. Un changement de pension, d'instructeur, de maréchal-ferrant ou d'ostéopathe peut affecter les mesures du cheval.
Lors des séances, quand je fais ressentir aux cavaliers les différences causées par une arcade plus ou moins large ou par un équilibrage avec une cale de 3 mm, ils sont souvent émerveillés par l'impact sur leur position et l'attitude du cheval.
Ainsi, acheter une selle facilement modifiable est un atout indéniable pour faciliter notre équitation !
Il est important de retenir que l'adaptation de la selle repose sur deux grands points : le bien-être du cheval, grâce à une optimisation des pressions sur son dos (et, accessoirement, la clarté de notre communication avec lui via ces pressions sur ses muscles dorsaux), et la facilité pour le cavalier de maintenir une position neutre, sans lutter contre son matériel.
Dans tous les autres sports, les athlètes choisissent leur matériel en fonction de leur physique et de leurs préférences. Pourquoi l'équitation semble-t-elle être un sport où cette préoccupation est si rare ?
Est-ce que cela influence la réaction du cheval ?
Bien sûr, le matériau de l'arçon et sa souplesse ou rigidité influencent les réactions et la locomotion du cheval. Certains chevaux préfèrent des arçons souples, comparables à une chaussure de sport moelleuse, tandis que d'autres favorisent un arçon rigide, très tonique, comme une chaussure de randonnée rigide, qui offre un bon soutien, ou une chaussure d'athlétisme qui renvoie l'énergie. Cela dépend de la préférence intrinsèque de chaque cheval, liée à son caractère. J'apporte également des nuances en fonction du niveau du couple, que ce soit la précision et la neutralité du cavalier ou l'émotivité du cheval.
L'intérêt du fitting réside dans la recherche d'un équipement adapté au couple, non seulement en termes de conception de la selle, mais aussi en ce qui concerne la transmission des informations entre les deux individus. Il n'est pas rare que je recommande deux marques très différentes à un cavalier professionnel, selon les caractères de ses chevaux. Cela peut bien sûr évoluer en fonction du niveau de gainage du cheval au travail.
Quels sont les premiers gestes pour savoir si une selle convient ?
Les vérifications à faire sont une base, car il est essentiel que la taille de l'arcade, impossible à mesurer sans démonter la selle, corresponde aux mesures du cheval. La selle ne doit pas toucher les apophyses épineuses, que ce soit à nu ou en charge. Il est crucial que les vertèbres soient indemnes de toute pression, et on devrait pouvoir passer deux doigts entre la selle et les vertèbres, partout sous le cavalier, pas seulement au niveau du pommeau.
De plus, la selle ne doit jamais plonger vers l'avant lorsque l'on appuie sur le pommeau, car cela surchargerait la base du garrot en dynamique, rendant le déplacement du cheval difficile. Le siège doit également être équilibré afin que les pressions soient homogènes pour le cheval, sans que le cavalier n'ait à lutter contre sa selle. Les panneaux doivent être alignés avec le dos du cheval, vus de derrière, et être homogènes au toucher, sans trous ni bosses. Enfin, la selle doit être visuellement symétrique à gauche et à droite.
Comment bien nettoyer sa selle en cuir ?
L'ennemi du cuir, c'est la poussière ! Il est important de dépoussiérer son matériel après chaque séance. Il est conseillé d'éviter d'appliquer du savon glycériné sur un cuir poussiéreux et non dégraissé, car cela ajouterait des couches sans atteindre les pores du cuir. Chaque marque ayant des tannages différents, il est essentiel de respecter les besoins du cuir et d'adapter l'entretien en fonction de son état, qu'il soit trop sec ou après une grosse séance sous la pluie.
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MARIE GAZEL - BIT ET BRIDDLE FITTER
Pouvez-vous vous présenter ?
Je m'appelle Marie Gazel, et je suis bit et bridle fitter pour les régions d'Occitanie et de Nouvelle-Aquitaine. Formée à l'IF3E (Institut de Formation à l'Ergonomie des Équipements Équins), j'accompagne les cavaliers dans le choix et l'ajustement de leur matériel pour garantir confort et performance à leurs chevaux.
Le bit et bridle fitting, pour ceux qui découvrent cet aspect du milieu équestre, consiste à adapter le mors et la bride au cheval de manière personnalisée. Cela permet non seulement d’améliorer son bien-être mais aussi de renforcer la communication avec son cavalier. Aujourd’hui, je réponds aux questions du Mag’Equestre pour partager mon expertise et ma passion pour cette discipline essentielle.
Au fil des années, un grand nombre de mors ont fait leur apparition. Ont-ils tous une utilité ?
Effectivement, nous avons vu l'émergence de nombreux mors, avec des alliages, des canons et des anneaux variés, ainsi que des montages entre mors et hackamore, par exemple. À l'origine, les mors ont été créés pour permettre un contrôle sur les chevaux de travail ou lors des guerres. Il est compréhensible d'apprécier ces innovations, mais il est crucial de se demander dans quel contexte elles sont utilisées. De nos jours, même si cette tendance évolue progressivement, les mors sont souvent utilisés avec une idée de contrôle et de sécurité. Pour des chevaux avec du sang et de la force, on entend souvent des recommandations comme “mets un pelham” ou “mets un tandem”. Ces exemples peuvent sembler extrêmes, mais ce qui est essentiel, avant de discuter des anneaux, est de considérer les canons que l'on place dans la bouche de nos chevaux.
Les nouvelles options nous permettent de proposer une variété de choix à nos chevaux. Toutefois, ces choix doivent tenir compte de plusieurs critères : l’anatomie de la bouche du cheval, ses sensibilités, d'éventuelles pathologies et le style d'équitation du cavalier. Tous les mors peuvent être utiles, mais leur pertinence dépend de ce que l’on cherche à réaliser : contrôle ou sécurité, en prenant ou non en compte ces différents critères.
D'un point de vue éducatif, est-ce qu'on apprend suffisamment aux cavaliers les fonctionnalités des embouchures ?
En réalité, oui. Nous avons tous entendu dire qu'un mors fin pouvait être plus “dur” qu'un mors à gros canon, ou qu'un pessoa à trois anneaux offrait plus de frein. Ces idées ne sont pas complètement fausses. Cependant, d’un point de vue purement technique, les cavaliers ne sont pas encore suffisamment sensibilisés à l’impact d’un mors dans la bouche du cheval et à son fonctionnement. Le bit fitting n’est pas une science exacte ; lors d'une séance, on peut penser qu’un type de mors (ici, le canon) convient à un cheval présentant plusieurs critères, et réaliser par la suite qu'il faut opter pour une autre solution.
Je ne suis pas opposée à certains types d'anneaux qui permettent d'obtenir plus de précision ou de sécurité, mais il est impératif d'avoir un canon adapté. Une fois le confort installé dans la bouche, on observera une réduction des défenses de la part du cheval. À partir de là, on pourra travailler sur les anneaux pour gagner en précision et en stabilité du mors.
Est ce que tous les mors peuvent convenir à un cheval ?
Non, absolument pas. On peut mettre le mors que l’on souhaite à un cheval, oui. Mais le résultat sera-t-il satisfaisant ? Pas forcément. En effet, comme dit précédemment, le cheval va présenter une anatomie particulière, éventuellement des pathologies, une locomotion qui lui est propre, ce à quoi on ajoute un cavalier avec un niveau d’équitation plus ou moins développé. Le choix du mors se base sur tous ces critères. Ainsi pour un même cheval monté par deux cavaliers différents, avec un niveau différent, on peut avoir à proposer deux mors différents, ou juste des anneaux différents.
Les harnachements augmentent en nombre avec les technologies et les modes, quel est l’impact du marketing sur la prise de décision du cavalier ?
Comme pour les mors, il y a des choses très intéressantes qui apparaissent, têtière déportée, têtière en pont, sans muserolle… Encore une fois, quand on prend les mêmes critères cités pour les mors, on se rend compte qu’il faut faire attention à ce que l’on met sur la tête de nos chevaux. Le mot fétiche utilisé par des marques “bridon anatomique”. Mais il faut se demander pour quel type d’anatomie? Le cavalier souhaite bien faire pour son cheval, malheureusement sous l’influence des propos marketing il peut parfois se tromper. Lors d’une séance avec une cliente, le cheval présentait une sensibilité au niveau de la nuque. J’ai proposé un bridon avec un pont au niveau de la têtière. Ici, quand on parle de pont, il y a ce côté fantastique de se dire qu’on dégage la ligne du dessus et que le cheval va forcément être mieux car on enlève un point de pression. Pour autant, une fois le bridon posé, le cheval ne savait plus fonctionner, il ne voulait plus du tout avancer, la cavalière a cru qu’il avait un problème et qu’elle devait appeler son vétérinaire. On a changé de bridon et mis une têtière pleine, avec une découpe qui convenait à l’anatomie de la tête du cheval, le cheval s’est remis à marcher normalement. Comme quoi, tout ne convient pas à tout le monde. Dans le monde du bit & bridle fitting on fait souvent appel à des comparaisons avec les chaussures, selon la forme, la taille de votre pied, votre aplomb vous serez plus ou moins bien dans une paire de chaussures de telle marque. Cependant, vous, vous faites le choix d’être confortable ou non, votre cheval, lui doit l’accepter, il utilisera uniquement certains signes de comportement pour vous le dire.
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ICI, LE CHEVAL A UN TANDEM.
LE POLE TRAVAIL


PROPRIETAIRE DE CHEVAUX
Pouvez-vous vous présenter ?
Je suis propriétaire de 3 chevaux et 2 poneys shetland. Ils vivent en troupeau chez nous sur 5 hectares organisés en équipistes pour favoriser leur bien être dans le respect de leurs besoins et de ceux de la terre qui les accueille. J’ai des boxes pour les journées très chaudes ou très froides ou pour périodes pluies incessantes durant plusieurs jours. Durant ces périodes je les sors plusieurs heures par jour tout de même mais dans des prés adaptés. Nous faisons du loisir avec eux.
Nous allons maintenant passer au travail, où nous allons voir deux piliers. Celui à la « maison » et celui en vue des compétitions. Comment variez-vous vos séances, faites-vous appel à un professionnel ?
Plusieurs professionnels interviennent : moniteur d’équitation de plusieurs école éthologie, dressage (choix scrupuleux pour le travail fait dans le respect du cheval) podologues, vétérinaire, ostéopathe, de façon indirecte par le biais de formations comme par exemple sur le bien être et la gestion des prairies également .
Est-ce que dans votre quotidien, vous allez venir travailler votre cheval à pied avant de le monter ?
Je travaille à pieds mes chevaux, notamment sur l’émotionnel, mais pas toujours avant une séance, en fonction des besoins et souvent le travail à pieds fait l’objet de séance à part entière.
Est-ce que vous faites des balades pour enrichir le quotidien de votre cheval ?
Je fais beaucoup d’extérieur quand le temps le permet car je trouve cela fondamental pour leur équilibre.
Combien de jours de repos votre cheval a dans la semaine ?
Les chevaux sont montés en moyenne 2 par semaine.
Comment variez-vous vos séances ?
Je fais essentiellement du plat et je refais des exercices de répétition en fonction de ce qui est travaillé avec mon professeur et des axes à améliorer.
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LE POLE SANTE DU CHEVAL


ALICIA RHEIN - VETERINAIRE EQUIN
Pouvez vous vous présenter ?
Je m’appelle Alicia RHEIN, je suis docteur vétérinaire et je travaille depuis 12 ans en tant que vétérinaire itinérante en pratique équine exclusive. Je suis diplômée de l’Ecole Nationale Vétérinaire de Lyon (VetAgroSup) et ancienne interne en médecine et chirurgie des équidés de l’Ecole Nationale Vétérinaire de Lyon. Je passe donc mes journées et parfois mes nuits, à sillonner les routes avec mon véhicule aménagé pour soigner les chevaux, poneys et ânes directement dans les écuries et aux domiciles de mes clients, je suis également cavalière et propriétaire de deux chevaux.
Je viens aujourd’hui prendre le temps de répondre aux questions posées par le Mag’Equestre :
Combien de fois par an, faut-il faire appel à un vétérinaire ?
Alors autant de fois que nécessaire, bien sûr ! Mais je dirais au minimum une fois par an quel que soit votre équidé. Une visite annuelle permet au vétérinaire de contrôler la santé de votre animal, afin de dépister précocement certaines anomalies ou affections et de réaliser des actes de médecine préventive telle que la vaccination, le nivellement dentaire (soin à faire en moyenne une fois par an), et la mise en place du protocole de gestion parasitaire.
Cette consultation doit à mon sens permettre également de discuter des conditions de vie, d’alimentation et de travail de l’animal afin d’apporter des recommandations et conseils lorsque cela est nécessaire.
Pour les chevaux et poneys de sport des bilans locomoteurs et de médecine sportive sont également conseillés une à deux fois par an. Et dans certains cas la vaccination est préconisée voire obligatoire tous les 6 mois.
Pour le reste, il est important de faire appel à votre vétérinaire dès qu’une anomalie se présente quelle qu’elle soit (urgence, baisse de forme, amaigrissement, problème locomoteur, anomalie oculaire, plaie, trouble du comportement, rétivité au travail, problème digestif ou respiratoire, lésions dermatologiques, suivi de reproduction…). Ce dernier discutera avec vous et décidera si une consultation est nécessaire ou pourra vous donner des conseils, le cas échéant.
Combien de fois pour vous faut-il vermifuger votre cheval et pourquoi, est-ce utile de faire des coprocultures ?
Le sujet est vaste et complexe donc difficile à aborder et à vulgariser en quelques lignes mais voilà l’essentiel. C’est un sujet d’actualité important car les résistances des petits strongles sont de plus en plus fréquentes ce qui risque de poser un problème majeur dans les années à venir, l’impact environnemental du vermifuge n’est également pas anodin et on essaie donc aujourd’hui de recommander la pratique d’une vermifugation raisonnée. Quoi qu’il en soit, chaque cas est différent et le protocole de gestion parasitaire de votre équidé doit être décidé avec votre vétérinaire.
Parasites du cheval et traitements :
- Ascaris : tous les 2-3 mois chez le poulain de moins de 6 mois et chez certains adultes(rare) (fenbendazole et pyrantel)
-Tænias (praziquantel), gastérophiles, oxyures et grands strongles (ivermectine de préférence ou moxidectine) une fois par an en fin d’automne
-Petits strongles (cyathostomes) une fois par an en fin d’automne (ivermectine de préférence ou moxidectine) puis en fonction des coproscopies : au printemps (ivermectine de préférence ou moxidectine ) et en été (fenbendazole ou pyrantel)
Une bonne vermifugation de fin d'automne est donc indispensable quel que soit l’équidé (ivermectine ou moxidectine +praziquantel) et quels que soient les résultats de ses coproscopies afin de traiter l’ensemble des parasites auquel il est sujet.
C’est ensuite pour les petits strongles qu’il peut cependant être nécessaire de faire des coproscopies et des vermifugations supplémentaires les reste de l’année.
Règles de vermifugation :
Chez les adultes, vermifuger seulement les forts excréteurs après coproscopie
La coproscopie permet de quantifier la présence des œufs de strongles chez le cheval : on distingue des « forts excréteurs » d'œufs (> 200-500 œufs par gramme = opg) et des « faibles excréteurs » (< 200-500 opg).
20% des chevaux adultes sont « forts excréteurs » et sont responsables de 80% de la contamination de l’environnement : ces chevaux doivent être identifiés et traités selon un programme très rigoureux. Chez le cheval adulte le statut « fort excréteur » ou « faible excréteur » reste stable au cours de la vie.
Vis-à-vis du parasitisme, on distingue 3 classes de chevaux : les foals, les jeunes chevaux (< 3 ans) et les adultes. Ces 3 classes doivent avoir un programme de vermifugation différent du fait de l'installation progressive de leur immunité.
Chez le cheval adulte, ne pas vermifuger en hiver car il y a très peu d’excrétion d’œufs. Une bonne vermifugation de fin d'automne est tout de fois indispensable quel que soit l’équidé (ivermectine ou moxidectine +praziquantel).
Les poulinières peuvent être traitées avec les mêmes règles que les autres chevaux adultes.
Foals et poulains <3 ans : Traiter à 2, 4 et 6 mois contre les ascaris (alterner fenbendazole et pyrantel) puis traiter les ascaris ou les strongles (selon copro). A l’entrée de l’hiver faire ivermectine+praziquantel puis passer ensuite sur le protocole du poulain de 1 à 3 ans : vermifugation 3 (à 4 fois) par an systématiquement.
La dose de vermifuge doit être adaptée au poids de chaque cheval pour obtenir une efficacité maximale mais aussi limiter l'apparition de résistances. Ne jamais sous doser !!!!
Ne pas utiliser les lactones macrocycliques (ivermectine et moxidectine) plus de 2 fois par an. En l’absence de résistance préférer l’ivermectine.
L’âne est sensible aux mêmes parasites que les chevaux mais plus réceptifs aux Dictyocaules (troubles respiratoires) et à la Grande douve du foie. Ils sont le plus souvent porteurs sains de ces parasites mais servent de réservoirs pour les chevaux.
Des mesures sur l’environnement permettent également de limiter le parasitisme de votre cheval et sont toute aussi importantes que la vermifugation. En voici quelques-unes :
-sur le cheval : nettoyage des marges annales (oxyures), retrait des œufs de gastérophiles sur la peau
-sur les locaux : nettoyage régulier des boxs (oxyures et ascaris, peu de strongles dans les boxs)
-sur les pâtures : pâturage par classe d’âge, ramassage des crottins, pâturage mixte bovins/équins, éviter le changement de pâture juste après un traitement, rentrer les chevaux au box après vermifugation pendant 3 jours si possible, fauchage, le broyage et hersage, éviter le surpâturage, raisonner l'épandage de fumier, diminuer l'humidité des pâtures.
Sujet qui me tient à cœur :
Le respect d’un mode de vie adapté pour votre équidé quel que soit l’activité que vous faite avec (sport, loisir ou compagnie), en laissant de côté l’anthropomorphisme.
Un équidé à des besoins essentiel liés à son espèce et dont les plus importants sont :
-comme nous tous, pouvoir manger et boire suffisamment, être à l’abri de toute douleur/stress
-avoir accès à du fourrage H24 (avoir des rations de concentrés fractionnées et que si nécessaire)
-pouvoir se déplacer librement dehors, idéalement en permanence ou a minima plusieurs heures par jour, tous les jours, si le cheval est logé en box
-pouvoir toucher et interagir avec ses congénères
Au niveau des locaux, avoir des boxs/stalles/prés sécuritaires et entretenus avec :
- une zone souple, abritée et sécurisée pour pouvoir se coucher
-idéalement avoir une zone stabilisée et couverte l’hiver si le cheval vit en permanence dehors
-une ou des zones d’ombre
Je vous encourage donc à bien prendre cela en compte dans le choix du mode de vie que vous mettez en place pour votre compagnon car le respect de ses besoins essentiels est primordial pour la préservation de sa santé physique et mentale et la diminution de vos frais vétérinaires !
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CLOTILDE DUGUET - OSTEOPATHE ANIMALIER
Pouvez-vous vous présenter ?
Bonjour, je m’appelle Clotilde Duguet, j’ai 26 ans et je suis ostéopathe animalier. J’exerce mon activité à Toulouse et ses alentours.
Dans le pôle santé, il y a aussi, les ostéopathes, comment savoir si son cheval a besoin de voir un professionnel et quels sont les fréquences de visite pour le bien de notre équidé ?
En règle générale, nous conseillons de montrer votre cheval 1 à 2 fois par an à l’ostéopathe. Pour les chevaux plus sportifs, ou plus sensibles nous pouvons même préconiser une séance à chaque changement de saison. Pour certaines problématiques, des protocoles de suivi nécessitant plusieurs séances à seulement quelques semaines d’intervalle pourront également être conseillées.
En dehors d’une séance dite de confort pour votre cheval, vous pouvez faire appel à un ostéopathe équin lorsque vous observez une baisse de performance, un changement de comportement, des réactions au pansage, au sanglage, ou au montoir, un défaut d’équilibre, un manque d’amplitude d’un membre, à la suite d’une glissade ou une chute, etc. L’ostéopathie peut également avoir un impact sur des juments présentant des troubles de la fertilité, suite à la mise bas ou à une opération pour améliorer la récupération… ou tout simplement pour préparer au mieux les compétitions.
En revanche s’il y a un doute sur l’état de santé du cheval, ça sera en priorité le vétérinaire qu’il faudra consulter.
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KENZA SERRA - PODOLOGUE EQUINE ET MARECHALE
Pouvez-vous vous présenter ?
Bonjour,
Je m'appelle Kenza Serra, gérante et créatrice de THE PIEDiatrist.
Je suis certifiée en podologie équine à l'IFPE (Institut Français de Podologie Équine, ndlr) et en maréchalerie à Gourdan-Polignan. Passionnée de science et de biomécanique, je suis également spécialisée en gestion holistique des pathologies et en réhabilitation orthopédique. Cavalière depuis mon plus jeune âge, je pratique actuellement le dressage.
Une dernière intervenante sur les soins des équidés, il existe différentes visions sur la maréchalerie. Qu’est ce qui est le mieux (parage naturel donc sans acte fait par l’homme, parage, fers, ou chaussures) ?
Le mieux est compliqué a généraliser, car il dépend vraiment du cas par cas .
On a souvent en tête que le mieux et le modèle absolu est le pied du cheval « sauvage » .
Hors pour avoir étudié les pieds et les ossements des chevaux przewaskli lors d’un stage avec L’IFPE et Helene Roche , ces derniers ont des pathologies qui auraient pu être soulagées/prévenues par l’intervention de l’Homme.
Donc d’après moi le mieux c’est le cheval qui nous l’indique.
Bien sur que l’amortit et la vascularisation apporté par le pied nu sont idéales, mais certains chevaux de par différents facteurs ( génétique , activité , mode de vie etc..) ont besoin d’une protection.
Cette protection elle-même dépendra de plusieurs critères .
Elle sera parfois temporaire ( par exemple lors du transition pied nu ) , parfois amovible (ex : hipposandales) , ou permanente (ex : fers)
On préconise souvent de voir le maréchal à six semaines d’intervalles, est ce obligatoire même si le cheval ne travaille pas ?
A mon sens ce n’est pas obligatoire mais nécessaire et recommandé.
Dans le cadre du pied nu c’est l’intervalle a laquelle le pied repousse au point de faire réapparaître des dissymétries d’usure. Si elles ne sont pas corrigées , elles peuvent créer des déformations de paroi , des défauts de répartitions des pressions et donc des défauts de locomotion voir des pathologies .
Dans le cadre des chevaux ferrés , il est pour moi obligatoire de ne pas dépasser 6 semaines , car le fer n’empêche pas le pied de pousser et nous pouvons rapidement nous retrouver avec un pied trop long , déséquilibré , qui déborde du fer et donc une paroi fragiliser et des structures interne en souffrances.
Sachant que au printemps et en été les pieds poussent plus vite , l’intervalle des 6 semaines est nécessaire pour moi pour garder / rétablir des pieds sains et fonctionnels.
De plus que le cheval soit au travail ou non il repose sur ses pieds en permanence et il est donc pour moi impératif qu’il soit a l’aise et équilibré dans ses pieds et son corps.
Des nouvelles technologies sortent dans la maréchalerie que pensez-vous des fers en plastiques ?
Je suis convaincu de l’efficacité et de l’aspect révolutionnaire de ces produits.
C’est pour cela que je me suis spécialisé dans leur pose ( Duplo , Valuefeet , le sabot français ..)
Ils sont d’après moi le meilleur moyen d’offrir une protection sans entraver le merveilleux fonctionnement naturel du pied.
De plus grâce à des produits tels que Valuefeet il est désormais possible de faire de l’orthopédie en fers plastiques. Ce qui permet désormais de chausser tous les chevaux en plastique.
On observe que de nombreux cavaliers de haut niveau déferre leurs chevaux, combien de temps faut-il pour qu’un pied se réhabitue au sol ?
Tout dépend de pleins de Facteurs :
L’alimentation
L’équilibre corporel
Environnement de vie
Maladie / pathologies
Suivit pluridisciplinaire
Activité physique
Et j’en passe .
En moyenne il faut entre 8 mois et 1 an pour que le pied soit prêt a marcher sur tout type de terrains. Mais dans certains cas le cheval aura besoin de protection amovible pour être a l’aise sur certains sols . Ou même dans d’autres cas les facteurs jouant en le défaveur de la transition vers le pied nu, le cheval devrait rester protégé car il ne réussira pas a évoluer confortablement sur tous les sols
Enfin, est-ce qu’il y a un moyen d’arrêter les boiteries avec un simple parage ?
Dans certains cas oui absolument , mais pas uniquement avec un parage dans le cas de pathologies .
Le parage soulagera , mais si les changements apportés par le parage( posturaux) ne sont pas suivis d’un rééquilibrage musculo-squelettique , le cheval gardera un inconfort.
Il faudra aussi déterminer la source de cette boiterie
( ex :
Pathologie : naviculaire , arthrose..
matériel mal adapté
alimentation mal adaptée : fourbure )
Dans d’autres cas la mise en place d’une semelle ou d’une ferrure orthopédique sera nécessaire , afin de soulager plus rapidement le cheval et de rétablir une locomotion normale.
Mais même dans ce cas la le parage aura une grande importance.
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LE POLE SANTE DU CAVALIER


NATHALIE QUARANTE - COACH MINDSET ET PERFORMANCE
Pouvez-vous vous présenter ?
Je suis Nathalie Quarante, coach mindset et performance, et ma mission est de vous prouver que même les rêves les plus enfouis peuvent devenir réalité avec le bon état d'esprit et la détermination. Si je vis aujourd'hui une vie dont je n'aurais jamais osé rêver, c'est parce que j'ai appris à transformer chaque obstacle en opportunité. Femme et cavalière accomplie, je suis la preuve vivante que rien n'est impossible. Pendant des années, j'ai été persuadée que mes rêves équestres étaient hors de portée, réservés à d'autres. Mais investissant en moi-même, en brisant les chaînes de la frustration et de l'auto-limitation, j'ai ouvert les yeux et j'ai prouvé que tout est possible. Aujourd'hui, je me consacre à accompagner les cavalières à révéler leur plein potentiel, tant avec leur cheval que dans leur vie. Grâce à la méthode 40 qui retrace mon parcours et reprend toutes mes clés de réussite, j'aide mes clientes à surmonter les défis mentaux et émotionnels qui les retiennent. Ce n'est pas seulement du coaching, c'est une transformation radicale qui permet de libérer le potentiel que le coaché ne soupçonnait même pas. Mon engagement va bien au-delà du simple coaching. J'ai fondé le centre de zoo-coaching "By N40" pour réinitialiser les schémas limitants des enfants de 3 à 17 ans, en particulier ceux issus de familles défavorisées. Chaque programme que je propose contribue directement au bien-être et à l'avenir de ces enfants. Ici, il ne s'agit pas seulement de rêves réalisés, mais de vies transformées.
Ma première vie, marquée par des parents toxiques et des relations destructrices, m'a appris une leçon cruciale : il est possible de tout transformer, de se libérer des chaînes du passé, et de se réaliser pleinement. Aujourd'hui, je suis une femme de 55 ans, mère de deux adolescents épanouis, et je suis déterminée à transmettre cette sagesse à celles qui cherchent à briser les barrières qui les empêchent de vivre pleinement.
Concernant le cavalier, est ce que le moral et le mental influent vraiment sur les performances équestres et est-il important de suivre des séances avec par exemple un coach mental ?
Pour comprendre à quel point le mental est important, il suffit de regarder les cavaliers qui progressent en handisport. Combien de cavaliers bénéficiant de toutes leurs capacités physiques sont ou ne sont pas capable d'atteindre leur niveau... Qu'est-ce qui fait alors la différence? Le mental bien sûr. Alors certains diront.. oui mais moi mon cheval est difficile. Là il sera intéressant de savoir... est-il difficile avec tous les cavaliers ou uniquement son propriétaire? Et si il l'est avec tous, il sera intéressant de s'interroger sur le pourquoi l'humain a choisi un cheval difficile... quels sont les challenges qu'il a à relever? Car oui, les difficultés que l'humain rencontre avec son cheval sont là pour le faire progresser... dans sa pratique de l'équitation bien sûr, mais avant tout dans son rapport avec lui-même.
Le cheval est l'interlocuteur privilégié dans des pratiques telles que l'équithérapie et l'équicoaching. Des personnes sans aucune affinité préalable avec le cheval ni aucune pratique de l'équitation viennent au contact du cheval pour progresser. Pourquoi les employeurs envoient-ils leurs salariés faire des séances? Pourquoi cela transforme des suiveurs en leaders?
Le cheval est miroir mais aussi éponge. Il renvoie au cavalier le reflet de qui il est et de ce qu'il doit améliorer chez lui pour progresser sur son chemin de vie. Il est aussi malheureusement éponge, c'est à dire qu'il va absorber toutes les poubelles émotionnelles que son cavalier lui dépose à chaque fois qu'il vient le voir.
J'entends trop souvent des commentaires plein de fierté tels que "mon cheval est merveilleux, c'est grâce à lui que je tiens le coup, s'il n'était pas là je ne sais pas comment je ferais". Je n'y vois là aucune raison de se réjouir ( et je le dis en toute bienveillance car j'ai moi aussi agi comme cela par le passé ). En effet, ce qui se passe c'est que le cheval absorbe les mauvaises énergies de l'humain tandis que l'humain lui absorbe les bonnes ondes de son cheval. L'humain s'en va tout réjouit, abandonnant son cheval avec le poids des poubelles qu'il lui laisse.
Voilà pourquoi il est important de diffuser l'information un maximum. Car bien sûr tous ces humains ne se rendent pas compte de ce qu'il se passe. La réponse est donc oui, un grand oui, le coaching mental est important, crucial même.
Il permet à l'humain d'être heureux avec son cheval et non pas grâce à lui.
Le coaching mental lui permet aussi d'avoir le mental de ceux qui réussissent. Car tout ce que vous pouvez rêver, vous pouvez le faire. Mais pour cela, il faut un pourquoi puissant, une détermination sans faille, une confiance en soi et en la vie,.... et tout cela s'apprend.
Quels sont vos conseils pour améliorer son mental ?
Le mental est comme un muscle, c'est un exercice régulier qui va permettre de devenir l'humain que l'on souhaite être pour son cheval mais avant tout pour soi.
Dans un premier temps, il va falloir s'atteler à casser les mauvaises façons de penser. On ne construit pas du neuf sur des fondations branlantes, il faut faire place nette.
Car oui, si vous n'avez pas ce que vous voulez comme résultat, si vous n'êtes pas là où vous le souhaiteriez, c'est qu'il y a des schémas limitants qui traînent au fond de vous et vous empêchent de progresser quoi que vous fassiez.
Ensuite, il faut implanter de nouveaux schémas de pensée, des schémas de réussite.
Tout cela demande un travail quotidien. Ainsi, jour après jour, petites victoires après petites victoires, un jour on ouvre les yeux et ... on a réussi, on est là où on voulait.
Dans le monde de l’équitation, beaucoup de cavaliers mettent la faute sur le cheval lors de défaites. Est-ce que grâce à un travail sur le mental, le cavalier va pouvoir accepter ses erreurs et se remettre en question ?
Il n'y a pas de recette miracle.
A la base, tout part d'une volonté du cavalier. Il s'agit d'un déclic. Tout à coup, se rendre compte qu'on doit explorer de nouvelles pistes pour progresser et devenir le cavalier qu'on rêve d'être. Bien évidemment, le cavalier qui est coachable, c'est à dire qui est déterminé à changer et à mettre les actions en place pour y arriver, celui-là arrivera là où il rêve d'être. Si vous voulez que les choses changent, vous devez changer... cela vaut pour tous les domaines de la vie. C'est cela qui est magique avec le cheval... on décide de poser des actions pour arriver à son but avec lui et c'est toute sa vie qu'on métamorphose. Dans un couple qui va mal, il est tellement plus facile de remettre la faute sur son conjoint.
C'est la même chose avec le cheval...
Pourquoi le coaching mental est si développé dans le golf et si peu dans l'équitation?
Parce que le golfeur est seul avec lui-même... il ne peut se cacher derrière rien ni personne... s'il n'a pas les résultats escomptés... pas de doute ça vient de lui. Il est important d’œuvrer tous ensemble pour faire évoluer les mentalités. Le cavalier qui a le niveau de conscience suffisant pour oser sortir de sa zone de confort et se remettre en question atteindra les sommets qu'il vise. Lorsqu'on atteint ce niveau, la vie prend une tournure magique, tout devient possible.
Est-ce que le fait de travailler sur son mental, cela va améliorer l’entente avec le cheval ?
Bien évidemment, un cavalier sain et serein ne va envoyer que du bon à absorber à son cheval, et le cheval n'aura donc que du bon à refléter.
Est-ce que pour autant, tout va se passer comme d'un coup de baguette magique sans rien faire? Non bien sûr. Il y aura toujours des challenges à relever, des jours avec et des jours sans.
Mais l'humain aura les clés pour transformer ses faiblesses et celles de son cheval en force. Il aura le pouvoir de modifier la réalité. Il saura trouver les solutions, sans se laisser pervertir par le regard des autres.
Sûr de lui, il gardera en tout temps cette confiance inébranlable en lui, en son cheval et en leurs capacités.
Lorsqu'on travaille sur son mental, on devient le créateur de sa vie et tout s'améliore: confiant, posé, déterminé, engagé,... voilà toutes les qualités qu'on attend de son cheval... les avoir soi-même est la base.
Je félicite par avance tous ceux qui à la lecture de ces lignes commenceront à s'interroger sur leur pourquoi profond, tout ceux qui prendront conscience qu'ils ont un potentiel illimité quelque part en eux et qui se mettront en quête de le faire remonter à la surface.
Car oui, tout cavalier a en lui un potentiel illimité, le potentiel de faire ce que d'autres avant lui ont fait et celui d'ouvrir de nouvelles voies.
Qu'est-ce qui fait donc la différence entre ceux qui réussissent et les autres?
Ceux qui réussissent sortent de leur zone de confort et agissent.
Alors, si vous avez des rêves, passez à l'action et agissez.
© EQUIPIXS
LE POLE PROPRIETAIRE


PROPRIETAIRE DE CHEVAUX
Pouvez-vous vous présenter ?
Bonjour, je suis une cavalière de 57 ans et je monte à cheval depuis 3 décennies environ. Dans mon parcours équestre, j’ai essayé différentes disciplines, de l’équitation classique à l’éthologie en passant par du western. J’ai adoré faire du hunter et du dressage, concernant le saut d’obstacle, je trouve c’est agréable mais je ne suis pas une fanatique et encore moins du cross-country. Finalement, j’ai touché à de nombreuses disciplines.
Dernier thème de cette interview, comment choisissez-vous votre écurie ?
J’ai choisi mon écurie en fonction de ma situation actuelle. Jeune, je cherchai la motivations, des installations qui permettaient des challenges. Aujourd’hui avec une jument retraité, je suis partie sur du pré et une écurie qui me permet de faire des belles balades.
Concernant l’alimentation, donnez vous des compléments à votre équidé ?
Maintenant, je lui donne des compléments pour l’aider. Elle a de l’emphysème et un cornage léger. Puis plus globalement c’est un cheval qui vieillit.