Cedric Hurel
Bonjour Cédric,
Nous vous remercions pour ce temps
Est-ce que vous pouvez vous présenter en quelques mots et raconter votre évolution équestre ?
Alors en quelques mots, je suis né dans le monde du cheval, mes parents ayant le Haras de Malvoisine en Vallée de Chevreuse, c'était quand même plus facile pour se mettre à cheval. J'ai commencé par faire, à l'époque, la Ligue de Versailles en étant cadet et junior puis je faisais aussi des championnats. Jusqu'à finir mes études, j'ai fait un BTA et un BTS équin pour après travailler un peu pour mes parents au Haras de Malvoisine, et après ensuite m'échapper et aller travailler pour André et Annick Chenu, au Haras du Plessis, en tant que cavalier pendant trois ans.
J'ai déjà beaucoup appris avec mes parents et mes frères, et j'ai encore plus appris avec André et Annick Chenu. Ils ont beaucoup participé à ma victoire dans le Trophée l’Eperon en 1999.
Ensuite, je me suis installé à mon compte en 2001. Je suis revenu en région parisienne où j'ai continué à monter des jeunes chevaux pour les Haras Nationaux et des propriétaires. Mon parcours équestre a évolué au fur et à mesure du temps, en 2012, j'ai été Vice-Champion de France Pro 1. Puis, entre 2013 et 2014, j'ai commencé à arrêter de monter les jeunes chevaux, et me concentrer sur les chevaux d’âge. J’en avais fait le tour, après vingt ans de jeunes, j'avais envie de former des chevaux jusqu'à 1m45 et plus, pour les commercialiser. A ce moment-là, j'ai vendu quelques chevaux de bon niveau, c’est là que mon parcours équestre a commencé à s'affiner avec des résultats sur 1m45 et 1m50. Jusqu'au moment où nous avons trouvé des chevaux avec encore plus de qualités pour faire de bons résultats et cela depuis 5 ans maintenant.
Merci beaucoup pour cette longue présentation. Quels sont vos objectifs pour cette fin d'année ?
Pour cette fin d'année, je n'ai pas forcément d'objectif, il n'y a plus de championnats donc en objectif, j’aimerai participer au cinq étoiles de Lyon (Equita’Lyon, ndlr). Je prépare mon cheval ( Fantasio Floreval Z, ndlr) pour qu'il soit parfait pour cette échéance. Si le concours se passe bien à Lyon, pourquoi pas, faire éventuellement une autre étape Coupe du Monde.
Depuis le début de votre carrière, quelle a été votre plus grande fierté et au contraire votre plus grande déception ?
Ma plus grande fierté, je dirais, c’est d’avoir de belles victoires à mon actif. La première vraie belle victoire que j'ai eue, c'était de gagner le CSIO en Espagne lors du Sunshine Tour. Ensuite, c’est d’avoir été vainqueur de la Coupe des Nations de deuxième ligue à Deauville en 2023 ( avec l’équipe de France, composée de Jeanne Sadran, Mathieu Billot et Nicolas Delmotte, ndlr).
La concrétisation ça a été de finir Champion de France ( en Pro Elite cette année avec Fantasio Floreval Z, ndlr). Pour moi, la plus grande fierté, c'est d’arriver à faire un travail sur un cheval qui saute 1m25 pour le rendre efficace et performant sur 1m50 et plus.
Après en fierté, ce n'est pas forcément une victoire, mais c'est de pouvoir amener un cheval en confiance pour qu'il évolue jusqu'à 1m50, 1m55 ou 1m60 s'il y a capacité. Ma plus grande déception, c'est de ne pas y arriver. C’est d'être obligé de me dire que ce cheval-là, je n'arrive pas à le monter correctement ou qu'il n'a pas suffisamment les capacités pour arriver à mon objectif final.
Alors que les vacances de Toussaint ont débuté, nous avons eu la chance d'interviewer le Champion de France Master Pro Elite 2024: Cedric Hurel ! Le fidèle cavalier de Fantasio Floreval Z, nous a conté son histoire avec le cheval de sa vie et ses futurs objectifs.
Nous vous souhaitons une Bonne Lecture et surtout de Bonnes Vacances !


Master Pro
Cédric Hurel et Fantasio Floreval Z
© FFE - PSV
On va passer sur vos chevaux. On parlait tout à l'heure de vos objectifs pour cette fin d'année. Mais plus globalement, est-ce que vous avez des ambitions particulières pour chacun de vos chevaux pour les emmener au haut niveau ou pas du tout ?
Bien sûr que j'ai des ambitions pour emmener chaque cheval à haut niveau. Après, j'essaie d'arriver à juger si mes capacités sont vraiment là. On regarde toujours un cheval sur son mental, ses moyens et son respect.
Quand on a tous les éléments réunis, on sait qu'on va peut-être pouvoir y arriver. En ce moment, sur chaque cheval de mon piquet, il manque souvent un critère. Mise à part Fantasio (Floreval Z, ndlr), qui a un peu tous les critères, même s'il n'est pas forcément facile au paddock.
Les autres chevaux, j'essaie de les former, souvent, il manque encore quelque chose pour en faire des chevaux de très haut niveau.
Et quel est le cheval qui vous a le plus marqué dans votre carrière ? Et celui en qui vous croyez beaucoup dans votre piquet ?
Le cheval qui m'a le plus marqué dans ma carrière, c'est évidemment Fantasio, qui est encore en activité. On va dire que même si j'arrivais à monter des 1m50 avant qu’il n'arrive, je n'avais jamais gagné un Grand Prix du Grand National. Fantasio m'en a offert trois.
Je n'avais jamais gagné une ranking, ni un 2 étoiles, encore moins un 3 étoiles, un CSIO, en encore moins une Coupe des Nations. Donc forcément, c'est lui qui est le plus marquant dans ma carrière de cavalier.
Je crois toujours beaucoup à ceux qui arrivent. Comme je vous ai dit, il faut vraiment que tous les critères soient là. J'ai pas mal d'espoir sur les uns et les autres, mais il y a quand même pas mal de travail encore à faire.
En 2024, vous avez monté 11 chevaux sur la scène internationale. Comment gérez-vous le planning de vos chevaux ?
Pour le planning des chevaux, j'essaie de faire une tournante. Je ne divise pas forcément en deux ou trois piquets. Je vais affiner en fonction du programme du concours.
Je fais rarement plus de deux concours par mois par cheval. Il peut arriver qu'il y ait trois concours par mois, mais ils ont toujours au moins un week-end de break dans un mois, si ce n'est pas deux.
Je peux mélanger les piquets de chevaux en fonction des programmes et en fonction de leur forme. Si j’ai besoin aussi d'insister un peu plus avec un cheval, et que le cap est en train de venir pour franchir une barrière de hauteur, soit au-dessus de 1,40m, 1,45m ou 1,50m, je vais le prendre. Cela peut être aussi pour peaufiner un peu le dressage de ce cheval en question.
Donc c'est vraiment très variable. Mais je ne tire jamais trop sur leur physique pour qu'ils puissent récupérer et digérer ce que je leur demande.
Votre cheval de tête en ce moment, c'est Fantasio Floreval Z. Est-ce que vous pouvez nous raconter l'histoire de votre rencontre et comment a marché le couple au début ?
Je l'ai rencontré quand il avait quatre ans. Sa naisseuse Florence Pater m'avait contacté pour venir faire travailler quelques chevaux et aussi monter les 4 ans. Fantasio était dans ce groupe.
Donc je l'ai monté à 4 ans sur une dizaine de parcours, sur les 4 ans classiques. Je ne crois même pas qu'on ait fait la finale parce qu'on ne le sentait pas forcément prêt. Il était assez timide comme cheval. Puis, après, j'ai arrêté de travailler pour Florence Pater et elle m'a recontacté une fois quand j'étais arrêté pour aller la faire travailler avec certains chevaux.
Puis, l'année des 9 ans, donc en 2019, elle m'a appelé pour me dire qu'elle voulait le vendre et il s'est avéré que j'avais un client pour l'essayer et finalement il le trouvait encore un peu trop timide et donc il ne l’a pas acheté. Après cela, elle m'a rappelé un ou deux mois après me disant qu'elle voulait vraiment le vendre. Donc je lui ai dit que je veux bien l'acheter pour ma femme Barbara pour aller sauter les 1m25, 1m30 à terme avec ma femme. Il est joli, mignon et sympa, je connais son parcours.
Voilà, ça s'est fait un peu comme ça. Au final quand il est arrivé, ma femme l'a essayé, ça s'est très bien passé. Puis c'est moi qui l'ai commencé pour voir comment il était en piste.
Dès le début il a enchaîné une épreuve à 1m20, deux à 1m25 sans faute et classé. Ensuite, ma femme s'est cassée une côte avec un autre cheval. J'ai ainsi continué à le sortir et il a enchaîné, je crois 18 classements successifs depuis qu’il était arrivé à la maison. On a vite fait des 1m35 cela s'est enchaîné très vite au niveau des performances.
Alors, je pense qu'on a terminé l'année peut-être sur une 140 en 2019, où là il n'était pas sans faute. Mais c'est un normal, la première 140 et en plus en indoor. Après cela, le parcours c'était un peu chaotique parce que l'année 2020 a été à peine débuté à cause du Covid-19.
Enfin, après la pandémie, je me suis à nouveau cassé les deux clavicules en même temps. Cela m'a donc reconfiné pendant 2 mois de plus, j'ai eu 4 mois de confinements au lieu de deux.
On a repris la saison que fin juillet, en 2020. Donc nous sommes repartis sur 1m35 à 1m40 et un mois plus tard, il a fait sa première 145 où il était 4ème.
Je crois qu'il a un palmarès assez incroyable avec sa régularité et ses performances tous les week-ends où il sort.
Nous avons vu cela, le week-end dernier il était d’ailleurs 4ème du Grand Prix 2 étoiles de Tours Pernay.
Oui le week-end dernier, je l'avais redescendu en 2 étoiles. Je devais faire le 4 étoiles de Munster la semaine d'avant.
J'ai dû annuler parce que j'ai encore fait une chute, j'ai donc annulé le concours. Ce n'était pas prévu qu'il fasse le 2 étoiles de Tours (Pernay, ndlr) mais sinon ça lui faisait une trop grosse coupure entre Deauville le 10 août et repartir à Gassin le 20 septembre. C'est pour cela qu'il a recouru à Tours ce week-end.


Master Pro
Cédric Hurel et Fantasio Floreval Z
© FFE - PSV
Concernant le classement mondial, est-ce qu'en tant que cavalier professionnel qui concourt sur la scène internationale on se met une réelle pression par rapport au classement mondial pour bien y figurer ou c'est en adéquation avec le travail qu'on fait ?
On se met forcément un peu la pression au niveau de la ranking parce que plus haut on est, plus on peut avoir les portes ouvertes sur des concours de 3 étoiles, 4 étoiles et 5 étoiles donc c'est forcément un confort quand on est dans les 100 premiers. C'est plus confortable qu'être 250ème parce qu'il y a des concours qui ferment les portes à tel rang de la ranking par exemple l'année dernière à Gijon j'ai été pris, mais j'étais 180ème il prenait jusqu'au 190, donc c'était un peu « chaud » mais si je n'avais pas eu assez de points je n'aurais pas pu le faire quand on veut faire des beaux concours on se met un peu la pression pour avoir des points en ranking. Si on ne se met pas assez la pression quand on a un piquet de chevaux qui mérite de faire de beaux concours, on n'a pas forcément accès si on n'est pas sélectionné par la sélection française mais ça c'est pour tous les concours plus il y a de cavaliers, plus il y a de bons chevaux donc c'est pas facile de faire sa place.
On va passer aux deux questions du lecteur, comment avez-vous vécu votre sacre aux championnats de France ?
Je l'ai vécu forcément bien, j'avais un peu de pression parce que l'année d'avant j'étais pas loin de quelque chose de bien mais j'ai eu une mésaventure à 3 obstacles avant la fin, je l'ai abordé très sereinement en prenant ça comme si c'était un parcours de vitesse le premier jour et un grand prix le deuxième jour donc au niveau de la pression je l'ai pas mal géré. Cela a apporté ses fruits mais je l'ai vécu d'une très belle manière comme on parlait au début le sacre cela revient a tous le travail que l’on a fournis toute ces années. On l'a vécu avec beaucoup d'émotion et énormément de sympathie du public, des proches, des messages de félicitations. On se dit qu’on l’a fait après 25 années de travail, on a réussi à avoir ce titre avec nos petits moyens.
Les lecteurs ont continué dans cet axe des Championnats de France, quelles sont les ouvertures qui vont avec ce titre ?
C'est assez confortable, en France j'ai le droit de faire le concours de mon choix. J’ai eu la possibilité de faire La Baule (l’Officiel de France, ndlr), j’ai été pris d’office. J’ai aussi eu la possibilité de faire le 5 étoiles de Dinard mais j'ai choisi de faire le 3 étoiles. Mon cheval avait fait un petit break avant, je pense que le 5 étoiles était un peu trop haut pour une reprise. C’est pour ça que je le prépare éventuellement pour le 5 étoiles de Lyon (Equita’Lyon : une étape Coupe du Monde, ndlr). Cela m’ouvre aussi tous les concours en France et quand Fantasio est présent sur la compétition, je suis qualifié directement pour le Grand Prix mais qu’avec lui, cela amène quand même vraiment du confort. Par contre c’est uniquement les compétitions en France sur des niveaux du 2 aux 5 étoiles mais comprend pas les CSIO. J’ai donc du me qualifier à La Baule et à Deauville pour les Grand Prix.
Cela enlève donc beaucoup de pression !
Cette année, cela enlève la pression des qualifications pour le Grand Prix et je peux aussi mettre d’autres chevaux pour celles-ci. Ainsi, Fantasio est un peu plus économisé. Par exemple, pour Fantasio, je le mets dans une « petite » 1m35 ou 1m40 pour le relâcher le premier jour.
C'est aussi avec lui que vous parcourez vos plus grosses échéances. Pensez-vous faire plus de 5 étoiles ?
Il faut que j'alterne entre les 5 étoiles et des niveaux en dessous. Je ne peux pas lui demander d'en faire trop souvent parce qu'il a un cœur énorme et il n'a pas les moyens d’enchaîner des 5 étoiles tous les week-ends.
Donc un 5 étoiles de temps en temps, c’est possible. Je n'ai pas envie de l'écœurer à se donner comme il se donne à en faire trop souvent. Il est tellement volontaire que ça pourrait lui porter préjudice.
On va avoir une dernière question sur vos chevaux. Vous avez aussi Karlsson P sous votre selle, un hongre de 9 ans.
Quels sont vos objectifs avec celui-ci ?
C'est un cheval que des propriétaires, investisseurs ont acheté a 6 ans. Le projet c'était qu'il soit performant et prêt sur 1m45 ou 1m50.
En l'occurrence, ça sera plus 1m45 que 1m50 pour être destiné à la revente quand il sera prêt. C'est pour bientôt, il est vraiment prêt.
On pouvait avoir peut-être un objectif comme je vous l'ai dit au début, mais c'est en fonction de ses qualités. On réduit alors un peu ses objectifs. Il sera très bon sur 1m45 sauf s'il trouve un cavalier avec qui évoluer sur plus. C’est possible.
Une question qui me vient durant l’interview, le but des chevaux qui sont pour le commerce c'est de faire le plus de classement pour qu'il soit remarqué. Par exemple hier Karlsson, il gagnait la 135 du 1 étoile. Cela le met plus en valeur ?
C'est vrai qu'on a plus de facilité à vendre des chevaux performants. Ce qu'on leur demande c'est d'être efficace sur la piste et bien dressé. Cela se passait un peu moins bien sur 1m45 donc j'ai fait le choix de redescendre sur 1m35 pour que le cheval revienne bien dans les rails et la preuve c'est qu'il a gagné.
Il va partir à Gassin et va pouvoir sauter 1m40, 1m45 en réajustant les petits réglages que j'ai fait sur 1m35. On peut faire un peu du « yo-yo » quand un cheval va un peu moins bien, on le déclasse pour refaire des petits réglages et pour repartir sur plus haut.
Donc là on va passer sur des questions autres que sur vos chevaux. Quelle est la compétition que vous avez préféré faire et pourquoi ?
J'ai deux concours en tête c'est quand même Dinard parce il y a une piste qui « flash » énormément c'est une grande piste en herbe encore vallonnée avec un public qui est toujours présent. Puis quand on rentre là-dedans et qu'on entend tout le monde applaudir parce qu'on est pour la France et que Fantasio est un peu connu de tout le monde. Je balance un peu avec La Baule parce que c'est quand même un terrain assez mythique où c'est aussi l’Officiel de France. C'est quand même des terrains magnifiques avec un public qui se prend au jeu et avec une concurrence qui est fantastique, ça vaut le détour.


Master Pro
Podium
© FFE - PSV
Enfin, pour vous, quelle est la place de l’éthologie et du bien-être équin dans le sport de haut niveau. Pensez-vous qu’ils sont assez pris en compte dans le milieu équestre ?
Alors, c’est une question à laquelle je ne pense pas pouvoir y répondre. Pour moi, j’ai été très peu en contact avec l’éthologie, j’en ai pas fait vraiment appel. Cela à sûrement des bienfaits mais je me suis pas réellement penché sur le sujet. Le bien être équin, je trouve ça très bien que les stewards au concours regardent et surveillent les chevaux à l’entrée et sortie de piste pour qu’il n’y ait pas d’exagération. C’est très bien, tout est fait dans le bon sens. Je pense que la FEI a bien réfléchit sur ce sujet mais peut-être il faudrait avoir l’œil partout dans l’enceinte des compétions lorsqu’elles sont spacieuses.
Après, plus le temps passe, plus des stewards font le tour donc je pense que le FEI travaille vraiment sur ça.
On observe plus de surveillances pour le bien-être animal.
Merci beaucoup pour cette interview et le temps consacré.
Il nous reste nos 3 questions phares. Il y a de nombreux débats sur les changements apportés à la FEI que pensez vous de cela, donc le format 3 cavaliers aux Jeux Olympiques.
Le format des JO, je trouve ça un peu dommage qu’ils aient réduit à trois cavaliers. En effet cela pouvais laisser un joker. A mon avis, le format est un peu trop dur.
Comment décririez vous l’équitation au grand public et les raisons pour lesquelles l’équitation est un
sport ?
L’équitation est une chose d’unique, on essaie de faire corps avec le cheval. Nous essayons de comprendre de A à Z l’équidé pour qu’il comprenne ce qu’on demande. Il y a vraiment une connexion cheval-cavalier qui doit se faire fortement. C’est sûr que si vous n’aimez pas les animaux cela ne peut pas « matcher ». Il faut un rapport très important pour pouvoir progresser le plus possible dans ce sport. C’est pour moi un sport, on passe des heures à travailler les chevaux, à chaque fois qu’un ami qui n’a pas monté depuis 10 ans mets trois jours à s’en remettre car cela tire de partout. Cela fait donc forcement travailler les muscles, la souplesse, quand on sort de pistes on est forcement un petit peu essoufflé.
Donc oui, c’est un sport fantastique parce qu’on doit faire corps avec l’animal.