Samantha Cesnik - French

Pouvez-vous vous présenter en quelques mots et nous parler de votre formation et de votre évolution ?

Bien sûr ! Je m’appelle Samantha Cesnik et je viens d’Australie. Je monte depuis vingt ans, avec une décennie d’expérience au sein de la FEI, voire un peu plus. Dans notre établissement chez nous, nous nous concentrons sur l’entraînement de chevaux de concours complet, la réhabilitation équine et le développement des cavaliers. Mon partenaire et moi avons lancé cette aventure ensemble il y a environ huit ans.

Avant cela, nous étions tous deux sur nos propres chemins. J'avais un emploi conventionnel et je suis restée amatrice pendant de nombreuses années avant de devenir professionnelle il y a huit ans. C’est mon premier cheval cinq étoiles, et c’est aussi ma première compétition en Europe.

Quels sont vos projets pour la saison à venir ?


Tout d’abord, mon cheval va concourir ici (CCI***** de Pau avec sa jument Graftango, elles terminaient à la 49ème position, ndlr), après quoi elle pourra profiter de vacances bien méritées en France. L’année prochaine, nous espérons commencer à Montelibri en Italie avant de nous rendre en Angleterre pour Badminton, puis potentiellement Burghley plus tard dans l’année. Nous ne prévoyons pas de ramener ce cheval chez nous ; à la place, nous visons à amener d'autres chevaux en Europe l'année prochaine.

Si vous étiez un animal, lequel seriez-vous et pourquoi ?

Je pense que je serais une sorte de singe à longue queue, juste pour pouvoir en faire bon usage !

Si vous étiez une couleur, laquelle seriez-vous et pourquoi ?

Une couleur ? Peut-être le rouge, car cela symbolise la vitesse.

Si vous étiez un objet, lequel seriez-vous ?

Je serais une bouteille de vin.

Si vous étiez une œuvre d’art, laquelle seriez-vous ?

Une peinture abstraite.

Si vous étiez une chanson, laquelle seriez-vous ?

Je serais "Boots Are Made for Walkin’" de Dolly Parton. Pourquoi pas ?

Si vous étiez un monument, lequel seriez-vous ?

Aujourd'hui, je dirais la Tour Eiffel.

Dans le monde dynamique de l’équitation, certaines histoires se distinguent par leur passion et leur dévouement. Samantha Cesnik, originaire d’Australie, incarne cet engagement. Forte de vingt années d’expérience équestre, dont une décennie au niveau international de la FEI, elle a consacré sa vie à l’entraînement de chevaux de concours complet et à l’encadrement de cavaliers en herbe. Avec son partenaire, elle a fondé il y a huit ans un établissement familial devenu un véritable havre pour la réhabilitation équine et le développement des cavaliers.

Alors qu’elle se prépare pour une compétition européenne décisive avec son premier cheval cinq étoiles, Samantha réfléchit à ses rêves de participation aux Jeux Olympiques et aux défis quotidiens qu’elle doit relever. Joignez-vous à nous pour découvrir son parcours exceptionnel, ses aspirations pour l’avenir et le lien profond qu’elle entretient avec ses chevaux.

© Photo du Moulin

Quelques mots sur votre meilleur cheval ?

Mon meilleur cheval est remarquable. Elle a vraiment été le cheval de ma carrière jusqu'à présent. Courageuse et vive, elle a des opinions bien affirmées et fait savoir ce dont elle a besoin. Établir une relation avec elle a été essentiel, et elle donne toujours le meilleur d’elle-même pour moi. Nous nous soutenons mutuellement dans ce parcours, et j'espère qu'elle pourra briller en Europe, que ce soit lors de ce concours, car elle est un peu fatiguée par le voyage, ou dans les compétitions à venir.

Comment décririez-vous les événements de Pau ?

Ah, oui—les croissants ! La nourriture ici est exceptionnelle, ce que nous adorons. Les installations sont de premier ordre, et le parcours de cross-country est magnifiquement présenté. J’ai de la sympathie pour les organisateurs concernant la météo ; telle est la nature du concours complet. Dans l’ensemble, c’est un splendide événement international, et c’est merveilleux d'être entourée de tant de compétiteurs en cette année vibrante.

Pour vous, quelle est la place de l'éthologie et du bien-être équin dans le sport de haut niveau ? Pensez-vous que l'éthologie équine et le bien-être sont suffisamment pris en compte dans l'environnement équestre ?

Je pense que nous devons nous éduquer, ainsi que le public, sur l’entraînement et le comportement des animaux, afin de tenir notre sport responsable des principes d'apprentissage animal. Nous devons également veiller à ne pas devenir trop humanistes à propos des besoins des chevaux. L'éducation est la clé du bien-être.

Si vous étiez un métier, lequel seriez-vous ?

Je crois que je fais déjà dans le métier que je désire : monter à cheval.

Si vous étiez un cheval, lequel seriez-vous et pourquoi ?

C'est une question fascinante. Je pense que je choisirais de monter le cheval de Michael Jung : La Biosthetique Sam FBW, simplement pour l’expérience de travailler avec un cheval aussi remarquable.

Si vous étiez une discipline équestre, laquelle seriez-vous ?

Le concours complet, sans aucun doute, surtout la phase de cross-country.

Et si vous étiez une compétition, laquelle seriez-vous et pourquoi ?

J’ai un grand attachement pour l’Adélaïde Five Star ; c’est un événement incroyable.

Maintenant, en regardant vers les dix prochaines années, où vous voyez-vous ?

Dans dix ans, j'espère être toujours faire du concours complet. Participer aux Jeux Olympiques de Brisbane serait un rêve—il y a quelque chose vraiment spécial à propos des Jeux Olympiques organisés dans notre pays. Que cela devienne une réalité, seul l'avenir nous le dira.